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Activités de valorisation des insectes
Alimentation animale
Les principales sources de protéines dans les aliments pour porcs et volailles sont la farine de poisson, le tourteau de soja, la farine de graines de tournesol et de colza. Étant donné que la demande mondiale de protéines animales pour la consommation humaine augmente, le prix de ces produits est également en hausse. Les insectes peuvent constituer des sources alternatives de protéines, en particulier lorsqu'ils sont produits sur des substrats de sous-produits et de déchets organiques.
De nombreux élevages peuvent bénéficier de cette nouvelle source de proteines, d'acides gras essentiels, de vitamines et de minéraux : l'élevage de porcs, la siviculture et la pisciculture nottament.
Alimentation humaine
Plus de deux milliards d'être humains consomment déjà des insectes issues principalement de la ceuillette, voire de l'élevage ( thailande, Chine nottament ).



En 2050, nous serons en effet 9 millards d'êtres humains sur Terre: «sachant que la superficie des terres agricoles a tendance à reculer, il y a un besoin urgent de trouver de nouvelles sources de protéines», explique Patrick Lhomme, docteur en écologie de l'université de Mons en Belgique. Rappelons qu'entre 1967 et 2010, la consommation de protéines animales a augmenté de 87 % dans le monde.
«Riches en protéines, pauvres en graisse», rappelle le chercheur, les insectes pourraient constituer une de ces solutions pour réduire le problème de la faim dans le monde. Selon la FAO, le niveau de protéines des sauterelles est le même que celui d'une pièce de bœuf, à la différence que la production d'un kilo de sauterelles, par exemple, entraîne «très peu de besoins en eau». De la même manière, ils sont économes en nourriture, selon le docteur Lhomme:
«Pour seulement deux kilos de végétaux, on peut produire un kilo d'insectes, alors qu'il en faut huit pour produire un kilo de viande de bœuf.»
Des tendances à l'horizon 2050 prévoient une augmentation constante de la population mondiale jusqu’aux 9 milliards de personnes, forçant une augmentation de la production alimentaire humaine et animale résultant à une grave pression sur l'environnement. Sont prévus : des pénuries des terres agricoles, d'eau, des forêts, de la pêche, des ressources de la biodiversité, des nutriments et des énergies non-renouvelables.
Bio-matériaux

Chitine et Chitosane
La chitine, du grec χιτών signifiant « tunique », est le matériau qui constitue l’exosquelette des insectes. C’est un polymère de N-acétylglucosamine, une molécule dérivée du glucose. C’est le même matériau pour l’exosquelette des crustacés, l’endosquelette des céphalopodes (os de seiche) et comme constituant en proportion variable des coquilles et de la nacre des coquillages. Enfin la paroi des champignons est également à base de chitine. La chitine est donc un des polymères les plus abondants sur Terre.
Le Chitosane est un polysaccharide obtenu par desacétylisation de la chitine au moyen de procédés chimiques ou par voie enzmatique.Le chitosane est particulièrement intéressant car il est biodégradable et biocompatible, notamment avec le sang. En outre il modère la croissance des bactéries et des mycoses.
Ses applications sont nombreuses :
En diététique, sous forme nutraceutique, il fixerait les lipides qui, non métabolisées, ne seraient pas absorbées par l’organisme et éliminées par les voies naturelles. En 2012 l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a validé le lien entre consommation de chitosane et régulation des taux sanguins de cholestérol-LDL (le mauvais).
Le chitosane est également employé en médecine régénérative des tissus et des os. Appliqué en bandages sur des brûlures, il présente l’intérêt d’accélérer la guérison des plaies sans laisser de cicatrices. Il permet également la vectorisation de molécules biologiquement actives.
Le chitosane est également utilisé en traitement des eaux pour complexer les métaux lourds, les graisses et certains composés phosphorés, et réduire la turbidité de l'eau.
Il est autorisé depuis 2011 en vinification pour son action sur les levures de contamination du genre Brettanomyces qui confèrent des odeurs animales désagréables au vin.
D’autres applications sont envisagées en œnologie.
Source : http://lagriondeloise.over-blog.com/2014/03/du-chitosane-a-partir-de-la-carapace-des-insectes.html



